Didier Dahon, mars 2007
« Son nom rappelle une héroïne de Fassbinder, sa distinction en fait une soeur d’Anne Marie Stretter…
Pourtant, Adriana Voss n’est pas un personnage de fiction. Elle existe bel et bien, puisque nous l’avons rencontrée dans un bar de la rue Daguerre, où ses propos sur l’empereur Constantin, la culture française ou l’hypocrisie d’une certaine chanson engagée révélèrent une vision du monde d’une mystérieuse cohérence. »
Le Nouvel Observateur
« Adriana est charmeuse à la manière d’une sorcière. Quand elle bouge sur scène, quand elle chante, elle ravit, elle emprisonne, elle attache… Il y a dans son regard quelque chose qui fascine. »
Libération
« Distinguée, la silhouette entre Brigitte Helm et Marie Christine Barrault, un peu Renée Vivien (« Pitié pour ceux qui n’aiment pas », un peu comtesse de Noailles… son péché littéraire est racheté par une retenue aristocratique qui venge de bien des cabotins racoleurs »
Le Journal d’Egypte
« Adriana Voss, diseuse magique »
Neue Ruhr Zeitung
« Les textes sont d’un niveau littéraire élevé profondément enracinés dans la culture française »
Rheinische Post Dusseldorf
« Adriana maîtrise aussi bien la musique de chambre que le cabaret ou le music-hall, et même la musique de rue »
Cellesche Zeitung
« Elle entre sur scène. D’emblée son élégance séduit. Sa voix, comme émergée de son corps, emplit bientôt l’espace… Voilà qu’Adriana Voss nous invite, avec un soupçon de frivolité, à suivre le sillage d’une danseuse créole. Silhouettes sombres qui s’égarent dans la fumée d’opium, Adriana nous convie ensuite à quelque secrète aventure, à mi-chemin entre la veille et le rêve. Désirs, espoirs, attentes, trouvent leur instant privilégié dans l’ardeur d’une voix où se révèlent tantôt la réflexion philosophique, tantôt l’évocation des jours heureux, tandis que le geste ponctue le chant, indiquant quelque lieu imaginaire où s’achève la musique.
Roger Pouly, au piano, est tellement plus que son accompagnateur. Les deux voix convergent, dialoguent, s’enrichissent l’une par l’autre et les chansons s’égrènent : Mathilda, le Soleil et la Lune, Zakopane, Le Plat Pays, Byzance. Tout n’est que chanson et poésie. »
Le Progrès Egyptien
« La chanson française fut représentée sur la scène du Centre Culturel Français d’Alexandrie avec infiniment de talent par la chanteuse diseuse Adriana Voss qui ravit son nombreux public par le charme, la sensibilité, et, à l’occasion, la vivacité enjouée avec laquelle elle émit son répertoire. Adriana,, fine et racée, appartient à une famille de musiciens. Douée d’une voix au timbre prenant, elle étudia le chant classique, s’éprit et se familiarisa particulièrement du romantisme imprégnant les lieder et la poésie germanique. Ses propres compositions s’en ressentent et le public applaudit plus d’une dizaine d’entre elles, qu’elle intercala avec des chansons de Jacques Brel, Charles Trenet, Francis Poulenc, Barbara ou Hélène Martin. Sa voix, au timbre peaufiné, expressif, alternant avec facilité les diverses nuances du texte, qu’il soit chanté ou récité, la rend proche des grandes artistes et chanteuses des scènes parisiennes. Native du Nord de la France, dans ces régions de calme et froide luminosité, voisinant avec le Plat pays de Brel, ses compositions en gardent une certaine nostalgie et mélancolie non exemptes d’un réalisme compréhensif du cœur humain. «